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Qui sommes nous

​Les descendants des CORNARDS ou CONARDS

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Les vieux titres du Tabellionage de la vicomté de Cherbourg mentionnent l'existence, en cette ville, d'une singulière confrérie profane qui avait pris le nom de "confrérie des Cosnards". Elle correspondait avec des réunions semblables qui fonctionnaient à Rouen et à Evreux. Leurs statuts étaient calqués sur ceux de la confrérie des "fous" à Dijon.​

La confrérie des Cosnards de Cherbourg, Rouen et Evreux, avait ses privilèges et ses immunités. Chose fort singulière par sa naïveté, c'est que le parlement de Rouen avait accordé à ces associations le privilège exclusif de se masquer aux jours gras et de conférer à d'autres le même droit.​

Cette confrérie, à Cherbourg, avait son "bailli" et son "abbé". Ce dernier était électif et annuel. Mitré et crossé, il se promenait monté sur un âne dans les rues de la ville, le jour Saint Barnabé (11 juin), suivi d'un cortège burlesque et masqué, qui jetait aux enfants des épices et aux oisifs de mordantes épigrammes contre les abus du clergé d'alors, dont ils parodiaient les cérémonies. Après cette course carnavalesque, ils se rendaient dans la vallée de la divette, en la maison de l'un d'eux, située au hameau Postel, non loin du pont qui a conservé le nom de "Pont au Cosnards", sur la carte de Cassini et les cartes modernes. Là, un banquet, qui durait deux jours, était destiné aux confrères.

Cette association était en grande partie composée de gens de justice et de chefs du métier. En 1554, un nommé Guillaume Symon, fabricant de meules à moulin à Cherbourg, était "bailli" de cette confrérie, et Jehan Bonamy en était "abbé".
M. l'abbé de Biilly



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Chaudron de Gundestrup, Danemark, 1er siècle.

​Autre interprétation

​Au dessus des portes où se réunissaient les Conards

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